Accompagner sans écraser : trouver le bon équilibre

Accompagner sans écraser : trouver le bon équilibre

Quand on accompagne un parent ou un proche qui vieillit, on veut bien faire. Normal. On veut qu’il soit en sécurité, qu’il ne manque de rien, qu’il reste en forme. Mais parfois, malgré nos meilleures intentions, on commet des maladresses qui peuvent avoir l’effet inverse. On le sait : vieillir, c’est perdre un peu de son autonomie. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut déposséder l’autre de sa dignité ou de ses choix. Et ça, ce n’est pas toujours évident à doser. Alors, quelles sont les erreurs les plus fréquentes à éviter pour préserver un bon équilibre ? On vous dit tout.

Infantiliser : le piège le plus courant

Les études en gérontologie montrent clairement que traiter un aîné comme un enfant, en simplifiant à outrance, en décidant à sa place, en utilisant un ton condescendant, a un impact direct sur l’estime de soi. Et cette baisse d’estime peut accélérer le déclin cognitif, en réduisant la motivation à rester actif et impliqué dans ses choix. Le cerveau, privé de stimulation décisionnelle, s’éteint plus vite. Respecter la capacité de réflexion et de décision de la personne, même en adaptant le dialogue, est donc fondamental pour maintenir son autonomie intellectuelle.

Mais allez, qui n’a jamais entendu un bon, on va mettre ta petite veste, hein ? ou un tiens, je vais t’installer là, comme ça tu bougeras pas trop ? Dit avec amour, certes. Mais pour la personne en face… ouch. On se sentirait vite rabaissé. Et ça, personne n’aime.

Le contrôle total : un vrai générateur de stress

Autre écueil fréquent : vouloir tout contrôler pour éviter les problèmes. Pourtant, quand un aidant prend le dessus sur toutes les décisions, cela génère du stress chez les deux parties. L’aîné se sent infantilisé et entre parfois en résistance passive (refus de soins, repli). L’aidant, lui, s’épuise à vouloir tout gérer, ce qui finit par créer des tensions. La clé ? Partager les décisions, instaurer un dialogue sur les choix de vie, et surtout accepter que l’autre garde une part de contrôle sur ce qui le concerne.

Parce qu’au fond… qui a envie de vivre dans un monde où on décide pour vous quand vous vous couchez, ce que vous mangez, quand vous sortez ? Pas étonnant que certains finissent par râler ou dire non juste par principe. C’est humain !

Le manque de communication : une erreur qui coûte cher

Quand on néglige de parler des vrais besoins et des envies de la personne concernée, on risque de prendre des décisions déconnectées. Résultat : des équipements inutiles, des aménagements mal vécus, et parfois des tensions familiales. Prendre le temps d’écouter les attentes réelles permet d’éviter bien des maladresses. Cela valorise aussi la parole de l’aîné et renforce son sentiment d’être respecté.

Et là, avouez… combien de fois a-t-on vu des proches arriver avec un déambulateur flambant neuf alors que la personne voulait juste une canne élégante ? Ou installer des rampes partout alors que l’aîné voulait d’abord qu’on lui change ce fichu tapis glissant ? C’est du vécu !

SmartSAFE PLUS : un outil qui respecte l’autonomie

Avec SmartSAFE PLUS, on propose à l’aîné un dispositif discret et respectueux, qui renforce son autonomie plutôt que de la réduire. Pas besoin de dépendre d’un tiers pour signaler un problème. En cas de chute ou de malaise, l’alerte est déclenchée automatiquement, et l’aîné garde la possibilité de communiquer directement avec le centre de télésurveillance. Un vrai levier pour rassurer tout le monde, sans infantiliser.