
Comment éviter les abus financiers quand on vieillit ?
Ils ne diront rien. Par pudeur. Par honte. Par peur de déranger. Et souvent, on découvre trop tard qu’un aîné s’est fait vider ses comptes petit à petit, sans qu’on n’ait rien vu venir. L’abus financier envers les personnes âgées, c’est sournois. Ce n’est pas un cambriolage. C’est un glissement. Une manipulation douce, une signature de trop, un chèque “exceptionnel”. Et le pire ? C’est que ça vient souvent d’un proche.
Un fléau discret, mais dévastateur
L’abus financier chez les aînés est l’une des formes de maltraitance les plus fréquentes au Canada… et la plus sous-déclarée. Il ne s’agit pas toujours d’un vol spectaculaire. Parfois, c’est “juste” un parent qui se fait convaincre de “prêter” de l’argent, ou de signer une procuration sans en comprendre les implications. Les petits retraits récurrents, les abonnements jamais annulés, ou la carte bancaire “empruntée juste pour l’épicerie” deviennent vite une spirale.
Et quand on découvre les dégâts, les comptes sont vides… et le lien de confiance aussi. Parce que oui, ce genre d’abus arrive souvent dans le cercle familial ou amical. Et c’est précisément ce qui le rend si difficile à dénoncer.
La loi protège, mais pas toujours assez vite
Au Canada, des mécanismes existent : procuration, mandat d’inaptitude, curatelle… Mais ces outils juridiques demandent de l’anticipation. Et ils ne sont pas toujours simples à mettre en place sans froisser ou heurter. D’autant que l’évaluation du consentement est parfois floue : à partir de quel moment une personne n’est plus pleinement apte à gérer ses finances ? À quel moment faut-il intervenir ? Et avec quelle légitimité ?
Ajoute à ça les délais administratifs, les conflits familiaux et les non-dits, et tu obtiens une recette parfaite pour l’inaction. Ou pire : pour l’intervention trop tardive.
Parler d’argent… sans braquer
L’enjeu, ce n’est pas de contrôler. C’est d’ouvrir le dialogue sans blesser. En posant des questions simples, en surveillant discrètement les habitudes bancaires (avec consentement), ou en désignant une personne de confiance pour co-signer certains paiements. C’est aussi d’installer un climat de vigilance douce, plutôt qu’un climat de méfiance rigide.
Et non, ce n’est pas être intrusif. C’est être lucide. Parce qu’il vaut mieux poser une question “gênante” aujourd’hui… que découvrir un compte vidé demain. Et entre nous, si quelqu’un s’énerve parce que tu poses des questions, c’est souvent un indice en soi.
SmartSAFE™ : une présence qui alerte… même en cas d’urgence inhabituelle
Quand on parle de sécurité, on pense souvent aux chutes ou aux malaises. Mais certains signaux d’alerte passent aussi par des comportements étranges : agitation soudaine, isolement inhabituel, chute suspecte… Un système comme SmartSAFE™, relié 24/7 à une centrale professionnelle, permet aussi de détecter des urgences silencieuses.
Parce qu’en cas de doute, une chute inexpliquée peut être le symptôme d’un stress… ou pire, d’une situation d’abus. Et avoir une liaison directe avec un centre humain, formé, neutre, ça change tout. Ce n’est pas une solution miracle. Mais c’est un point d’ancrage. Un outil de confiance, pour garder un œil… sans envahir. Et offrir à nos aînés (ou jeunes aînés, hein !) un filet de sécurité qui respecte leur autonomie. Et leur dignité.