
Que nous apprennent encore les aînés aujourd’hui ?
On ne s’en rend pas compte. Et puis un jour, on se surprend à dire : “Ma grand-mère faisait ça comme ça.” Ou à cuisiner un plat “comme mon père le faisait”. Et on comprend que ce n’était pas qu’un souvenir. C’était une transmission. Silencieuse, banale, mais précieuse. Aujourd’hui pourtant, on débranche vite. On place. On range. On oublie. Et tout ce que ces aînés savent, tout ce qu’ils pourraient encore nous donner… s’évapore.
La mémoire vivante qu’on n’a pas numérisée
On parle souvent du patrimoine matériel. Mais qu’en est-il du patrimoine humain ? De ces gestes, ces expressions, ces tours de main que seuls les anciens connaissent ? Les aînés, ce sont aussi les porteurs d’histoires orales, de traditions culinaires, d’anecdotes locales, de métiers qu’on n’enseigne plus nulle part. Ce sont eux qui savent réparer un moteur sans Google. Faire une confiture sans balance. Consoler sans psy.
Et ce savoir, on ne l’a pas enregistré. Il est dans leur tête. Et quand on isole, quand on place trop tôt en résidence pour aînés, ce savoir ne circule plus. Il s’endort. Puis il s’efface.
Quand on coupe le micro trop tôt…
Combien de fois on entend “elle ne parle plus beaucoup depuis qu’elle est en maison des aînés”. Ce n’est pas toujours la santé qui décline. C’est l’absence de public. Un savoir, ça ne vit que s’il est partagé. Et dans bien des cas, l’isolement ou le placement prématuré coupe les ponts avec les petits-enfants, les voisins, la communauté.
Et le pire ? C’est qu’on s’en rend compte… trop tard. Une fois qu’il n’y a plus personne pour raconter l’histoire de la vieille maison. Pour expliquer le goût exact du plat du dimanche. Pour donner le vrai sens de certains gestes. On se dit “on aurait dû enregistrer ça”. Mais il n’est plus là, le fichier.
Des espaces où ça circule encore
Il existe pourtant des moyens simples pour préserver cette transmission. Les projets intergénérationnels, les cafés-récits, les clubs de jardinage, les mentorats dans des écoles de métiers : partout où on remet les aînés en mouvement, leur parole redevient une richesse.
Mais au fond, ce qui leur permet d’être encore là pour partager… c’est de pouvoir rester chez eux, dans un environnement qu’ils contrôlent. Où ils reçoivent leurs proches, montrent leur atelier, racontent leur vie. Et ça, ça demande un minimum de sécurité.
SmartSAFE™ : prolonger la présence des passeurs
C’est là que SecurMEDIC™ entre en jeu. Grâce à SmartSAFE™, un dispositif discret avec bouton SOS et détection de chute, le maintien à domicile devient possible plus longtemps. Et ce maintien à domicile, ce n’est pas juste une question de confort. C’est une stratégie de mémoire. Une façon de garder les savoirs vivants. D’éviter de couper la parole trop tôt.
Parce qu’on ne devrait pas seulement protéger nos aînés comme des corps fragiles. On devrait aussi les reconnaître comme des bibliothèques humaines. Et leur donner les moyens… de continuer à nous transmettre ce qu’on ignore encore qu’on va regretter.